Rana Plaza : solidarité avec les ouvrières du Bangladesh

L’effondrement de l’immeuble Rana Plaza au Bangladesh avait provoqué la mort de 1138 ouvrières du textile et blessé plus de 2000 autres le 24 avril 2013. Deux ans après cette tragédie, la Fédération du Commerce CGT soutient la Marche Mondiale de Femmes  qui exige des conditions de travail décentes de la production au Bangladesh à la vente dans les magasins en France.

Solidarité internationale pour le respect des ouvrières au Bangladesh

À cette occasion, la CGT dénonce les mauvaises conditions de travail que subissent ces salariées dans le seul but d’accroitre les profits des patrons. La CGT a agi pour faire engager la responsabilité des enseignes des entreprises françaises qui font fabriquer des vêtements à moindre coût dans ces pays et qui les vendent en France. L’intervention des syndicats et des associations a obligé les entreprises françaises à verser des indemnisations aux victimes.
Cela a aussi permis la création de syndicats au Bangladesh pour la défense des conditions de travail.

 Là-bas comme ici, la lutte syndicale est nécessaire

La CGT exige des conditions dignes de travail à la production au Bangladesh, mais aussi dans les magasins d’habillement en France. Ici, les salariés subissent la précarité de l’emploi avec des CDD et des temps partiel imposés. Cette précarité est aussi financière avec des salaires au SMIC et surtout au SMIC horaire.
Cette volonté patronale de précarisation a pour but de faire pression sur les salariés pour qu’ils acceptent la flexibilité et la mobilité des horaires. Son objectif est toujours d’accroitre leurs bénéfices au détriment des conditions de travail et de la dignité des salariés.

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