Tou.te.s en grève le 29 septembre

Tout augmente sauf les salaires !

Et avec l’inflation qui, à fin juin, est de 5,8 %, la situation d’un très grand nombre de salariés se dégrade, le pouvoir d’achat baisse.
La CGT propose un taux horaire du SMIC à 15€/H pour répondre aux besoins élémentaires incompressibles : se nourrir, se loger, se soigner.
Augmenter les salaires, c’est non seulement améliorer immédiatement les conditions de vie de chacun mais aussi alimenter le pot commun de notre système de protection sociale, indispensable tout au long de la vie : Santé, Retraite, Assurance Chômage.

2 000 € PAR MOIS POUR 32 H PAR SEMAINE
Les 32 H sans perte de salaire, c’est possible, c’est bénéfique et c’est urgent ! En effet, les avantages économiques et sociétaux de la réduction du temps de travail sont connus :
 elle contribue à créer directement des emplois nécessaires à la satisfaction des besoins, des emplois de qualité, qualifiés et correctement rémunérés (+ 350 000 emplois directs au moment du passage au 35H),
 elle améliore la santé et la productivité des salariés,
 elle permet à toutes et tous d’accéder, sur le temps de travail, à la formation professionnelle tout au long de la carrière,
 elle permet de créer les conditions de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de l’égalité dans l’articulation entre vie professionnelle et vie privée,
 elle permet aux salariés de disposer des temps nécessaires pour s’investir sous différentes formes dans la vie de la cité,
 elle permet enfin de révolutionner la manière de travailler, de se déplacer, de produire et de consommer, pour répondre à l’urgence de la mise en oeuvre d’une nouvelle logique de développement respectueuse de la planète et garantissant aux générations d’aujourd’hui et de demain la satisfaction de leurs besoins.

Plus que jamais, la CGT défend la garantie d’un droit légal de départ à la retraite à 60 ans, avec une pension à taux plein qui ne doit pas être inférieure au SMIC. Ce dernier doit être porté à 2 000 € brut. Rappelons que les retraités ont perdu entre 10 et 12 % de leur pouvoir d’achat en quinze ans, soit un mois de pension par an. Ce retour à une retraite à 60 ans constitue une mesure de justice sociale.
En effet, on constate que près d’un actif sur deux n’est plus en emploi à 60 ans, y compris car ils sont poussés vers la sortie par les employeurs, les considérant comme moins productifs ou trop chers. En outre, la différence d’espérance de vie entre les plus riches et les plus pauvres peut atteindre 13 ans et l’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire sans être malade ou physiquement diminué, est inférieure à 64 ans. Le sens du progrès, c’est de travailler moins longtemps et vivre sa retraite en bonne santé.

Rendez-vous Jeudi 29 Septembre à 10h aux Mobiles (Haut Canebière)

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