Retrait de la loi Travail !
Le gouvernement, en difficulté politique, vient une fois de plus et de trop, d’afficher tout son mépris pour le monde du travail en tentant d’imposer la « loi travail » par l’utilisation du 49-3, un procédé antidémocratique, sans vote des députés de l’Assemblée Nationale.
Le patronat doit être fier de ce gouvernement qui l’a servi durant tout le quinquennat, en votant des lois pour rendre les salariés toujours plus corvéables, en rognant sans cesse leurs droits, en donnant toujours plus d’argent public aux employeurs, présentant chaque loi comme la solution pour l’emploi. Mais la réalité, c’est la progression du nombre d’exclus du travail, l’augmentation de la pauvreté et de la souffrance au travail, c’est la progression des profits des multinationales et des salaires des PDG.
Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement à proposer des modifications au projet de loi. Le compte n’y est toujours pas. Un Code du Travail par entreprise, à l’opposé de la « hiérarchie des normes », élément protecteur et égalitaire, perdure dans le projet de loi. Le retrait s’impose !
Avec le passage en force, l’élévation du rapport de force s’impose
Comme hier avec le CPE, ce n’est ni un vote, ni un 49-3 qui fera taire et renoncer les salariés, les privés d’emplois, les retraités et les jeunes.
Si cette loi sert le patronat, il faut taper le patronat dans ses tiroirs-caisses, dans ses profits réalisés par le seul travail des salariés.
L’action doit être massive
Les mobilisations doivent s’élargir dans l’entreprise avec grèves massives et manifestations.
Bloquons la production des richesses de notre travail, mettons en débat la reconduction de l’action avec les salariés pour exiger le retrait de la loi et gagner des droits de progrès social. Dans chaque entreprise, service, organisons la grève sur ces enjeux, décidons des revendications pour améliorer nos droits et libertés, pour les salaires, la réduction du temps de travail….
Ensemble, imposons le progrès social !