Ce lundi 6 septembre, la Caravane des saisonniers CGT s’arrêtait en Arles, pour son étape dans les Bouches-du-Rhône durant son tour de France estival. Des camarades du département, et notamment du comité chômeurs 13 et des territoriaux d’Arles étaient présents. Leur mission, démarcher les saisonniers de la cité, et notamment ceux des Rencontres d’Arles, festival photo mondialement connu. Lors de nos pérégrinations, le directeur du festival essaya de nous empêcher de rentrer dans certains lieux, arguant que ceux-ci n’étaient pas ouverts au public. En vain, vue la détermination de la CGT à lutter contre la précarité. Cela démontre une fois de plus que les directeurs de gôche du secteur culturel n’ont aucun scrupule à user et abuser de la précarité (pour leurs salarié-e-s) au nom de l’Art, cause à laquelle on devrait sacrifier le droit du travail, et même le simple respect des salarié-e-s. Sauf bien évidement leur propre salaire et autres avantages ….
Développement du travail saisonnier, nouveau visage de la précarité
Le travail saisonnier n’est plus réservé aux secteur des vendanges et des sports d’hiver. Il touche maintenant de nombreux secteur, de la restauration à la grande distribution, de la culture à la santé. Vu le flou juridique qui entoure cette notion, il est utilisé dès qu’il y a une hausse d’activité. Ce type de contrat est bien plus avantageux pour les patrons, car ils n’ont pas à payer la prime de précarité. Toujours utilisé par les exploitants agricoles, il peut se rapprocher de l’esclavage moderne quand il concerne les migrants sans-papiers (hébergement insalubre, conditions d’hygiène et sécurité non respectées, menaces voire violences …).
Les cinq caravanes des saisonniers CGT parcourent la France en juillet, à la rencontre de ces travailleurs précaire afin de leur faire connaître leurs droits et encourager leur mobilisation pour en obtenir de nouveaux.